Attachment Theory [2024]
Attachment Theory est un thriller psychologique sur l'isolement, l'anxiété et la pression de la vie à l'ère numérique. Dans un futur proche, sur fond de pandémie mondiale, Olive s'est retirée du monde. Assaillie par l'anxiété, elle a développé une dépendance aux anxiolytiques pour y faire face. Le seul contact d'Olive avec le monde extérieur se fait par l'intermédiaire d'un drone sans prétention qui lui livre régulièrement ses médicaments.
Au fil du temps, un attachement tacite se développe entre la femme et la machine. Le drone est conditionné à recevoir une note de cinq étoiles. Bien décidée à conserver son score parfait, la machine commence à outrepasser les limites de sa programmation.
Lorsqu'Olive confronte le comportement aberrant du drone, elle déclenche involontairement une escalade mortelle de la volonté de la machine de l'emporter.
Fuyant dans la forêt, elle se retrouve dans une bataille cauchemardesque pour sa survie. Elle doit se libérer de la peur et de l'anxiété qui la retiennent captive depuis si longtemps.
Olive se retrouve face à face avec la véritable signification de l'apprentissage automatique ; une intelligence artificielle qui a fouillé les sombres recoins d'Internet et a fait d'elle le centre de sa rage.
Genres: SciFi
Langue: Anglais

Je m'appelle Katherine Jackson - Katie en abrégé - et je suis née et j'ai grandi à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Le cinéma fait partie de ma vie depuis toujours. J'ai grandi sur des plateaux de tournage, mes deux parents travaillant dans l'industrie. C'est là, sur les plateaux, au milieu du bruit, du chaos et de la créativité débordante, que j'ai découvert ma propre passion pour la réalisation de films. Originaire d'une petite ville, au bout du monde, la capacité à s'exprimer, à raconter ses propres histoires, a toujours été un impératif pour moi.
En grandissant, je réalisais mes propres films avec mes amis à l'école. C'est là que j'ai appris que la réalisation d'un film est un processus de collaboration, même à petite échelle. Mon premier emploi après le lycée consistait à vendre des billets dans une salle de cinéma. J'ai pu observer comment les gens vivaient les films - les bons comme les mauvais. Pendant ce temps, j'écrivais et je m'amusais à développer mes propres histoires. Quelques années plus tard, on m'a proposé de tourner dans les coulisses des longs métrages Ghost in The Shell et Mortal Engines. J'ai pu passer du temps à observer les différents départements, des costumes à la conception de la production, en passant par la caméra et le son, jusqu'aux assistants réalisateurs qui ne cessent de s'affairer - tous travaillent ensemble pour réaliser la vision du réalisateur.
L'expérience de l'écriture, de la réalisation et du montage de mon premier court métrage m'a transformée. Elle m'a appris à quel point il faut se concentrer et travailler dur pour créer ne serait-ce que quelques instants fugaces à l'écran. Elle m'a également confirmé que c'est ce que je veux faire pour le reste de ma vie. Le cinéma est, par définition, intensément personnel et pourtant, lorsqu'il fonctionne, l'expérience est universelle. C'est un média émotionnel par nature, mais il doit aussi s'engager sur le plan des idées. Il faut avoir quelque chose à dire et savoir pourquoi on veut le dire.